Un peu d'histoire sur la commune de Sainte Marthe | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les maires de Sainte Marthe depuis 1806
Merci à Martine Desbarats pour ses recherches
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L'orage de 1770
Le dimanche vingt sept de may mil sept cents soixante dix il est arrivé un orage affreux dans tous les environs. La nuit du vingt sept au vingt huit du dit mois, il a tombé une si grande abondance d’eau que toute la vallée a été inondée. L’eau était d’une rapidité étonnante; Elle emporta de sont en comble plusieurs maisons des environs et surtout la bergerie, l’étable à vache, le four et tous les moutons de la ferme d’Angerville, il y a eu un enfant d’un pauvre qui était couché à la dite ferme qui a été emporté par la violence des eaux et qu’on a trouvé noyé dans les prés de Gaudreville auprès du clos allée. Le fermier d’Angerville a été onze heures de temps sur la couverture d’une petite étable du coté du midi près la grange Sans pouvoir se retirer, et sa femme a été près de huit heures sur des planches dans le grenier de l’écurie sans qu’on put donner aucun Secours. Il y avait dans l’écurie plus de cinq pieds d’eau de hauteur ainsi que dans les autres appartements. Il y a eu deux chevaux de noyés et une vache, avec plus de trois cents moutons. La perte a été estimée plus de dix milles livres. J’ai mis ceci sur le présent registre pour servir de monument à la postérité. Il faut remarquer que le débordement des eaux est venu du coté de Conches. J’ai signé le présent pour l’attester véritable. Rachine,curé de Glisolles. *plus d’1,62 m. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Sainte Marthe dans un poème d’Aragon de 1940 : Les
lilas et les roses
Ô mois des floraisons mois des métamorphoses Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses Ni ceux que le printemps dans ses plis a gardés Je n'oublierai jamais l'illusion tragique Le cortège les cris la foule et le soleil Les chars chargés d'amour les dons de la Belgique L'air qui tremble et la route à ce bourdon d'abeilles Le triomphe imprudent qui prime la querelle Le sang que préfigure en carmin le baiser Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles Entourés de lilas par un peuple grisé Je n'oublierai jamais les jardins de la France Semblables aux missels des siècles disparus Ni le trouble des soirs l'énigme du silence Les roses tout le long du chemin parcouru Le démenti des fleurs au vent de la panique r /> Aux soldats qui passaient sur l'aile de la peur Aux vélos délirants aux canons ironiques Au pitoyable accoutrement des faux campeurs Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d'images Me ramène toujours au même point d'arrêt A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages Une ville normande au bord de la forêt Tout se tait L'ennemi dans l'ombre se repose On nous a dit ce soir que Paris s'est rendu Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses Et ni les deux amours que nous avons perdus Bouquets du premier jour lilas des Flandres Douceur de l'ombre dont la mort farde les joues Et vous bouquets de la retraite roses tendres Couleur de l'incendie au loin roses d'Anjou d> | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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L'église de Sainte Marthe
La déléguée cantonale des Amis des Monuments et Sites de l'Eure, Mme Verschoote, a visité en début d'année l'église afin d'en réaliser un descriptif et un état des lieux. Sur la base de celui-ci, il s'est avéré indispensable de procéder à la restauration de "l'annonciation" toile du maître-autel de 1769 et d'un tableau situé à l'entrée de l'église. Ceux-ci vont donc être démontés et remis à neuf par des spécialistes. Ces travaux de rénovation sont pris en charge à 100% par le conseil général. Voici quelques informations sur l'intérieur de l'église Les vitraux sont l'œuvre du peintre verrier Decorchemont. Dans la nef, au nord, noter une jolie peinture sur laquelle on devine encore des donateurs. Au sud, un joli saint évêque en bois du xvi, siècle. Les toiles des deux petits retables (XVIIème siècle, pots à feu) représentent l'assomption d'après Murillo, signée "Duboc 1863 " et le Baptême du Christ. Au-dessus, deux statues : une vierge dorée du XVIIIème siècle et le Sacré-Coeur. - Le Choeur de cette église est très riche. Au nord, un très beau Christ en croix en bois du XVème siècle avec : à gauche le lion de saint Marc (La résurrection) , à droite le taureau de saint Luc (la Passion), au-dessus l'aigle de saint Jean. Au sud, piscine flamboyante avec deux têtes, et une sainte en bois XVIIème siècle, non identifiée. Le lutrin, d'époque Louis XV porte des instruments de musique. Les 6 stalles provenant de l'abbaye de Conches datent également de la Renaissance. Les miséricordes sont particulièrement belles (personnages, un très beau pélican ... ) |
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